9. La Tuberculose

Au cours de sa vie, ma mère est tombée malade plusieurs fois : je veux aussi raconter cela, pour rendre gloire à Dieu pour toutes les fois où Il a guéri ma mère, qui avait promis de faire de Lui son Médecin et sa médecine.

Elle avait une grande foi dans l’alliance qu'elle avait conclue avec le Seigneur le jour de la guérison de Gino.

Un dimanche matin, après le culte qui se tenait chez nous, ma mère se sentit mal, elle eut des vomissements, et nous prîmes une bassine. J'avais onze ans. Ma mère remplit cette bassine de sang. Mon père appela en urgence le médecin de famille, qui connaissait déjà tout le témoignage de ma mère. Il lui ordonna de se mettre au lit, de ne pas prendre froid et de passer une radiographie du thorax et de l'épaule le lendemain, car il soupçonnait une maladie grave.

Le lendemain, ma mère alla passer les radiographies, et le résultat fut clair : tuberculose. Le médecin voulait la faire hospitaliser, mais elle répondit : « Docteur, vous savez le vœu que j'ai fait au Seigneur. » Mais le médecin insista, sachant de quels soins une personne atteinte de tuberculose avait besoin. « Le Seigneur est puissant et peut me guérir, car Lui est mon Médecin, ma médecine ! » dit enfin ma mère, résolue.

Les jours passaient, et elle était clouée au lit, faible et incapable de se lever. En ces moments-là, cependant, au lieu de s'inquiéter de son état de santé, elle priait le Seigneur pour qu'Il fasse descendre le Saint-Esprit dans la maison de tante Lucia, où les frères se réunissaient pour prier. Et tandis qu'elle priait, elle vit un jeune homme vêtu de blanc qui lui passa la main derrière l'épaule et le thorax et lui dit : « Lève-toi, va prier avec eux ! » Dès cet instant précis, elle se sentit plus forte, se leva, s'habilla et se rendit chez ma tante, où les fidèles étaient en train de prier.

Elle entra dans la maison sur la pointe des pieds, essayant de ne pas se faire remarquer. Elle eut une autre vision : un nuage de sang recouvrait les fidèles, et une sorte de sphère lumineuse se déplaçait au milieu du nuage. Elle s'agenouilla et, ne pouvant plus se contenir, dit : « Frères et sœurs, cherchez le Seigneur de tout votre cœur, car ce matin, Il baptise du Saint-Esprit. »

Et vraiment, ce matin-là, le Saint-Esprit descendit au milieu d'eux comme au jour de la Pentecôte : plusieurs fidèles commencèrent à parler en d'autres langues et furent baptisés du Saint-Esprit !

À cette époque, il y eut un grand réveil dans l'église de Massafra. Même à Mottola, la rumeur des grandes bénédictions que Dieu accordait aux croyants se répandit. Il y eut un grand réveil dans toute la région ; le Seigneur sauvait, guérissait et baptisait du Saint-Esprit. Gloire à Dieu pour l'œuvre magnifique qu'Il accomplit !

Quelques jours plus tard, ma mère retourna chez le médecin et lui dit : « Docteur, je veux refaire une radiographie des poumons. » Le docteur répondit qu'il était trop tôt pour refaire des radiographies ; alors ma mère décida de lui raconter tout ce qui s'était passé. Le médecin, émerveillé, accepta de renouveler la prescription pour la radiographie. Ma mère se rendit donc à nouveau à Tarente, emportant avec elle les radiographies précédentes, où l'on voyait les signes de la tuberculose. Après avoir passé les radiographies, le médecin voulut l'examiner et, avec un grand étonnement, dit : « Madame, qui vous a dit que vous aviez la tuberculose ? » Ma mère répondit : « Vous-même, docteur, vous m'avez diagnostiqué cette maladie, » et elle lui montra les anciennes radiographies. Le médecin, en les voyant, fut encore plus étonné qu'avant, il la regarda et dit : « Madame, vous avez eu un grand miracle ! » À cette affirmation, ma mère répondit : « Oui, docteur, vous avez bien dit, j'ai eu un grand miracle ! Oui, cela s'est vraiment produit ! » et elle raconta au médecin comment elle avait été guérie et comment le Seigneur avait étendu Sa main sur son thorax et derrière son épaule ; elle lui raconta aussi l'alliance qu'elle avait conclue avec Dieu et la foi qu'elle avait placée en Lui !

Quand ma mère parlait de ces choses, elle ne manquait jamais d'annoncer de manière claire et simple aussi le message du salut en Christ. C'est ainsi pour tous ceux qui croient en Lui, ils ne peuvent pas se taire. Même ce médecin de Tarente apprit donc les grandes merveilles que Dieu fait pour tous ceux qui se confient dans le Seigneur en Esprit et en Vérité.